Claira : Le Maire Marc Petit poursuit la destruction du tissu associatif local

Depuis quelques années, la commune de Claira traverse une période de bouleversements importants sur le plan associatif. Après la dissolution en 2024 du Comité des Fêtes, une association qui avait œuvré avec succès pendant plus de 20 ans pour animer et fédérer la population clairanenque, c’est désormais au tour de plusieurs autres structures de se voir privées de leur existence sur le territoire.

Le Comité des Fêtes dissous en 2024

L’histoire commence en 2024, lorsque le Maire de Claira, Marc Petit, décide de dissoudre le Comité des Fêtes, une organisation bien ancrée dans le village. En place depuis plus de 20 ans, ce comité avait fait ses preuves en organisant des événements qui rassemblaient toutes les générations et créaient du lien social. La décision de dissolution a été un choc pour les bénévoles, ainsi que pour les nombreux habitants qui considéraient ces événements comme un élément essentiel de la vie locale.

L’association des sourds des Pyrénées-Orientales chassée de Claira

Après cette première décision, la situation des associations a pris un tournant encore plus dramatique. En effet, le Maire Marc Petit a récemment décidé d’expulser l’Association des Sourds des Pyrénées-Orientales, la seule structure du département implantée à Claira depuis plus de 10 ans, malgré des demandes répétées de l’association pour pouvoir continuer ses activités dans la commune. Cette décision a été vécue comme une véritable injustice par les membres de l’association et par les personnes qu'elle accompagnait, qui se retrouvaient ainsi privées d'un service précieux.

Cependant, cette histoire n'a pas pris fin dans l'indifférence. Grâce à la compréhension et au soutien du Maire de Pia, Jérôme Palmade, l'association a pu trouver un nouveau lieu d’accueil dans la commune voisine, permettant ainsi à ses membres de poursuivre leur mission dans un cadre favorable. Cette solution de repli a été saluée par les membres de l'association, mais la frustration demeure vis-à-vis de Claira, leur ville d'origine.

L’association des Vieilles Pierres désormais bannie

La décision la plus récente du Maire Marc Petit concerne l'Association des Vieilles Pierres, une organisation locale engagée dans la préservation du patrimoine historique de Claira. Cette association, qui œuvrait à mettre en valeur les traditions et les monuments historiques du village, s’est vue bannie de la commune sans explication claire. Malgré ses multiples initiatives pour préserver l’histoire du village et son engagement envers la culture locale, l’association se retrouve aujourd’hui sans domicile et sans soutien.

Un Maire contesté : Quelle est la motivation de Marc Petit ?

Ces décisions successives soulèvent de nombreuses interrogations parmi les habitants de Claira. Pourquoi une telle accumulation de fermetures et d'expulsions d’associations ? Beaucoup se demandent si ces mesures sont le fruit d’une gestion budgétaire ou s’il y a d’autres motivations sous-jacentes. La question qui brûle les lèvres de nombreux Clairanencs est la suivante : jusqu’où ira ce Maire destructeur ?

Certains dénoncent un manque de transparence et un mépris des valeurs communautaires qui ont fait la force de la Claira du temps des anciens élus. D’autres, plus sceptiques, redoutent une centralisation des pouvoirs municipaux et une volonté de réduire l'influence des acteurs associatifs au profit d’un contrôle plus direct des espaces publics et des services. Mais, au-delà des analyses politiques, une chose semble claire : Claira perd chaque jour un peu plus de son âme collective, au fur et à mesure que les associations historiques disparaissent.

La mobilisation des Clairanencs !

Face à ces décisions, une vague de protestation grandit parmi les habitants. Des groupes de soutien aux associations dissoutes se multiplient. Les clairanencs se battent pour préserver ce qui fait le cœur de leur village : le lien social, les traditions et l'engagement bénévole.

L’avenir des associations à Claira reste incertain, mais une chose est sûre : une partie importante de la population ne compte pas rester silencieuse face à cette destruction systématique du tissu associatif local. La question que tout le monde se pose désormais est : le Maire Marc Petit entendra-t-il les appels à la raison, ou ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche ? L’avenir de Claira dépendra peut-être de la capacité des habitants à se rassembler et à défendre leurs valeurs communes.